dimanche 23 novembre 2008

Comment le problème se pose #2



Donc, vous l'avez compris, je m'apprête à récidiver dans le vélo à assistance électrique. J'avais un peu délaissé ce blog, autant par manque de choses à raconter que par un léger état mélancolique.
Voilà ce moment passé. Il pleut, il fait froid, il y a du vent...et j'ai commandé mon nouveau vélo.

Pour arriver à ce résultat, j'ai posé de nouveau l'équation du trajet domicile-travail en focntion de mon expérience avec mon précédent bovelo.

En ce qui concerne l'itinéraire, rien n'a changé : pas de bus supplémentaire pour me permettre d'aller au boulot en moins de 45 minutes pour 4km (j'irais aussi vite à pieds).

Par contre, en ce qui concerne le vélo, j'ai maintenant une idée plus nette de ce dont j'ai envie. Tout d'abord, un vélo moins lourd. Le véloscoot était dans une bonne catégorie (28kg) mais il y a encore plus léger sur le marché. Cela pour me permettre de l'utiliser sans assistance si j'ai envie : sur du plat ou de côtes à faible pente, même si, à Poitiers ce n'est pas si fréquent. Ensuite, une assistance un peu plus "pêchue". Enfin, maintenant que j'ai pris goût au vae et au déplacement à vélo, un vélo qui me permette de faire un peu de tourisme. La batterie doit être amovible, parce que je ne peux pas brancher le vélo dans ma cave, ce qui exclut les Sparta pour qui j'ai un faible et qui ont une excellente réputation. N'est-ce pas Arnaud ?

Ces données étant posées, le paramètre prix lui n'est plus le même du tout. Pour remplir les conditions que je viens d'énumérer, je suis obligée de presque doubler la mise...ce qu'intellectuellement je peux envisager puisque je suis convaincue par le mode de transport ; ce que mon banquier, ce redoutable castrateur de rêves, n'est pas prêt à me laisser faire.

Mais je suis une fille chanceuse. Une inattendue rentrée d'argent m'a permis de passer à l'acte. Et....Tantantan ! voici le nouvel objet de mon désir :


J'espère qu'il sera à la hauteur de mes ambitions...et du prix ! Il s'appelle Kalkhoff Tasman 8G, il est allemand, il a un moteur Panasonic, il pèse 20kg, il a un cadre de 53 (contre 51 pour le veloscoot, et je mesure près d'1,80m), il coûte 1920 € livré chez moi.

La contrainte, c'est qu'il n'y a pas de revendeur à moins de 400 km de Poitiers (Dijon ou Toulouse). Je prends le pari qu'il ne va pas me lâcher, et puis je suis à Dijon presque toutes les 6 semaines, pour une révision, çà devrait suffire.
Je l'ai commandé sur internet en Allemagne. J'aurai pu le faire venir d'Angleterre, mais il y avait une différence de prix d'environ 80 € en faveur de l'Allemagne. 80 € que je vais immédiatement utiliser pour acheter 2 antivols sérieux. Et maintenant, c'est juré, JE NE LAISSERAI PLUS MON VELO SANS ATTACHE A UN POINT FIXE c'est la loi N°1 du cycliste en ville.

Forte de mon expérience, je frémis quand je lis des internautes qui racontent qu'ils laissent leur vélo avec un anti-vol de roue. Pour les arrêts minutes, disent ils. Mais c'est précisément en de telles circonstances que mon véloscoot a été volé, en moins d'une minute et quasi sous mes yeux !
La commande est passée, je vais faire la tournée des assurances. Parce que maintenant, plus question de ne pas être assurée contre le vol. J'ai déjà des tarifs de compagnies. Dès que j'ai fait le tour, promis, je fais un tableau comparatif pour vous donner une idée de ce qui se fait sur le marché.

dimanche 9 novembre 2008

Tout ce que j'ai perdu...


Voilà un mois que l'objet de ce blog a disparu. Je n'ai, il fallait s'y attendre, aucune nouvelle. Aucune réapparition même vandalisé. Je viens de passer un mois à mesurer tout ce que j'avais perdu en me faisant voler mon vélo.

Déjà, j'ai perdu 1000 €. Ce n'est pas rien, surtout pour mon compte en banque déjà déflaté avant la crise des subprimes. Et je ne crois pas que le gouvernement va voler à mon secours...

Mais surtout, j'ai perdu le sentiment de liberté qui s'était imposé à moi, une nouvelle liberté de mouvement : à vélo on va partout, quand on veut, sans la contrainte de l'heure du bus. Une liberté accrue par le fait que je ne prenais plus la voiture pour les transports urbains. Quand je passe à la pompe, çà torture ma fibre éconoécolo...

J'ai aussi perdu un "bien-être" : je faisais chaque jour quarante minutes de vélo sans effort violent. C'est une activité régulière assez équilibrante. En plus, je trouve que çà me donnait un bon moral...à moins que ce soit le vol qui l'ait violemment fait baisser.
Dernier dégât colatéral : je n'ai plus à communiquer d'expérience, partager des informations avec des pédélecteurs.

C'est décidé : je vais en acheter un autre. Oui, à l'entrée de l'hiver ! Comme quoi je suis convaincue !
J'ai idée que quelques billets vont suivre qui reflèteront mes interrogations.

dimanche 5 octobre 2008

Alerte vol

Et voilà ! Mon bô vélo s'est envolé. Le terme n'est pas exagéré. Je me suis arrêtée au tabac des Couronneries, pendant 3 minutes hier soir. Le vélo avait son antivol, mais comme il n'y a pas de point d'attache place de Provence, il a suffi qu'un ou deux bonshommes le portent pour qu'il disparaisse. Du coup, j'ai fait le tour des commerces et j'ai constaté qu'il n'y avait pas d'endroit où fixer un vélo à proximité des commerces, alors qu'il y a un grand parking pour les voitures ! Certes, cet espace est aussi utilisé par le marché du dimanche, mais il devrait être possible de placer quelques point d'attache vélo à une distance raisonnable, non ?

Du coup j'ai passé ma soirée au commissariat, et la fête des Expressifs avait tout de suite moins de charme à mes yeux. J'ai noyé ma tristesse avec un énorme Quick burger ! On compense comme on peut, et j'avais même pas le coeur à boire un coup tellement j'étais triste !

Donc, si vous croisez un véloscoot en ville avec le N° VSMISBS01080026, c'est le mien et vous pouvez le signaler à la police. J'ai un espoir minime qu'il soit retrouvé, bien qu'une fois la batterie vide, mon ou mes voleurs ne pourront pas le recharger. Je vous tiendrai au courant de la suite des événements, à savoir l'assurance.

samedi 4 octobre 2008

Belle rencontre

Je ne sais pas si vous allez me croire, mais je trouve qu'il y a de plus en plus de vélos électriques en ville. Je croise des matra, des gitane, et d'autres que je ne connais pas. En fait, il y a les vélos disponibles à la vente localement. Au passage, je signale le reportage sur France3 sur l'essor du marché du vélo électrique dans la région. Parfois, nous nous faisons des signes de reconnaissance entre cyclistes, voire nous discutons.

Le vélo électrique comme nouveau vecteur de lien social ?





Un mien ami musicien m'avait donné rendez-vous dans un café du centre-ville pour boire un verre. Je savais le bonhomme cycliste, je le découvre électro-cycliste pendant son travail. Comme c'est ce qui nous a réuni ce jour là, nous causons musique, instrument, partitions, enfin de tout ce que deux musiciens peuvent discuter. Nous avons beau jouer des instruments très éloignés l'un de l'autre, des répertoires différents, nos expériences se mélangent dans une passion partagée. Nous passons un excellent moment sur la terrasse, protégés du grain breton qui s'abat sur la ville. Fin de l'intermède : nous devons retrouver nos bureaux respectifs et profiter de l'accalmie momentanée. Et là, nous commençons à discuter de nos vélos, leurs caractéristiques, leurs performances, enfin, vous imaginez. Pour finir on se les prête pour faire un essai comparatif sur la place du marché, nous voilà comme des gamins à faire des figures sur le parvis. Je ne sais pas si à dix ans je faisais çà ! Nous échangeons quelques commentaires de conclusions et nous quittons ensemble, mais chacun sur son vélo, la place, la terrasse, et ce joli moment.

vendredi 26 septembre 2008

Bal de bulles à Mendès-France



Hier soir, mon vélo et moi avons rejoint des copines à l'Espace Mendès-France pour assister à une performance électro-musico-visuelle.


Pour info, le point de stationnement vélo est à l'angle de la rue Le Coq.







Michel Prat a fait danser des bulles virtuelles dans le planétarium, tout en produisant une musique électronqiue. J'ai trouvé beaucoup de poésie et d'humour à ce spectacle. Une de mes amies, s'est quant à elle, "ennuyé au delà de l'imaginable". Comme quoi... Moi j'ai beaucoup aimé l'univers des possibles proposé par les bulles en mouvement ; y compris l'apparition, dans cet univers sphérique, d'un cube qui a semé le désordre chez les rondes. Mais, à fréquenter une grosse boule multicolore, il y a perdu ses arrêtes. Petit à petit, à force de rebonds, il s'est transformé en bulle. Une bulle de couleur différente, mais bulle quand même.

Bon d'accord, j'admets que je suis particulièrement sensible à la création électronique. Je me prépare maintenant aux promenades électro-accoustiques du mois d'octobre en relisant Pierre Schaeffer...

Maintenant, à grimper deux fois la rue de la chaîne chargée comme u n baudet (du Poitou) en plus de mes trajets habituels, l'assistance électrique du vélo était un peu souffreteuse au retour. A moins que ce ne soit moi... En tous cas, j'étais contente d'arriver chez moi et de me mettre au lit après un si joli moment.

mercredi 24 septembre 2008

le SAV de veloscoot : impec'


Jusqu'ici, je n'ai pas fait de pub pour mon revendeur : veloscoot, mais là, je dois signaler un point très positif. Je suggère toujours d'acheter le vélo près de chez soi, et je confirme que c'est un bon choix. Comme Véloscoot est installé près de Poitiers, bien qu'étant revendeur internet, j'ai acheté mon vélo chez eux en raison de cette proximité. Pour l'entretien et le S.A.V. c'est quand même plus pratique.

Normalement, il n'arrive rien à notre beau vélo. Mais, un matin, ma batterie a décidé de faire grève...ou plutôt de me le faire croire comme vous allez le constater. Et voilà ! J'achète un vélo et je suis en carafe pile trois mois plus tard ! Je suis persuadée que ma batterie est morte. Contrariée, j'appelle le service client. Mon interlocuteur, quelque peu inquiet car les pannes de batterie ne sont pas si fréquentes, me demande de le ramener à l'atelier. Ce que je fais. Et voilà que dans l'atelier, la batterie se comporte tout ce qu'il y a de plus normalement. Elle s'allume comme un matin, chargée comme elle doit l'être. Je soupire de soulagement. Pour la peine, le vendeur inspecte tout le vélo, la batterie, le moteur. Il en profite pour régler les freins qui ne réagissent pas tout à fait comme je le souhaite, et vérifie le dérailleur qui est impeccablement réglé, mais on ne sait jamais. Un petit tour sur la route derrière l'atelier et tout est parfait. Je repars rassurée avec un vélo tip-top réglé comme je veux. Elle est pas belle la vie ? Vraiment, je suis satisfaite du service client.


Autre bonne nouvelle du jour : il y a un vélo électrique de plus à mon boulot. Nous sommes maintenant 3 (sur 80 c'est vrai) à avoir fait la conversion au vélo électrique pour venir travailler. Et là, les articles dans la presse locale ont joué à plein. Que je vienne, comme une extra-terrestre, avec mon vélo c'est une chose, mais que la presse en parle, tout de suite c'est plus classe !


samedi 20 septembre 2008

Sonate d'automne#allegro


Et voilà, une semaine s'est écoulée sans nouvelle publication. J'étais à Paris pour une formation. Mais, même pendant mon absence, le blog fait parler de lui : un article dans la NR (qui voudrait que je paye pour vous le montrer, alors je ne le montre pas, il est paru mardi 16) et une rubrique dans iddl (c'est la dernière rubrique), un magazine dominical de France3 Limousin Poitou Charentes.




Je n'ai pas pour autant cessé de penser au vélo. A ce sujet, Paris est devenu un gigantesque parking pour deux roues. Et je rejoins un témoignage lu sur le web : les nouveaux cyclistes parisiens ne sont pas toujours d'une rigueur éclatante. J'en ai croisé plusieurs qui remontaient des rues en sens interdit, d'autres qui vous auraient roulé dessus aux passages piétons pour mieux griller un feu rouge. Autant de comportements dangereux et incivils. Pour moi, le vélo est un moyen de transport non-violent. Mais il semble que ce point de vue ne soit pas respecté partout.
A part çà, il me semble qu'il y a quand même moins de circulation automobile. J'étais dans le centre de Paris et mon triangle de circulation était Bastille-Filles du Calvaire-Hôtel de Ville. Je ne sais pas ce qu'il en est ailleurs.
Dans ce dernier quartier, juste sur mon passage matinal se trouve un magasin de vélos électriques. Fort gentiment, le responsable s'est prêté à une interview que je mettrai en ligne bientôt. Pour le moment, je vous propose la vidéo du premier tour de roue en VAE de mon formateur : franck.


Et me voici de retour à Poitiers pour de nouvelles aventures vélectriques...

dimanche 7 septembre 2008

Sonate d'automne#andante patetico

Elle a presque été pathétique, oui, cette inauguration du TAP. Ok, j'exagère. Mais, privée d'invitation aux spectacles du jour, j'ai quelque peu erré avec une copine (encore la même) de la fin d'après-midi à la nuit avancée.

L'excellente fanfare « les traine savate » avait pourtant bien amorcé l'après-midi par une déambulation dans le centre ville. Voilà des musiciens qui ont de l'énergie ! Et ils assurent question musique. La promenade finale nous a conduits de l'Hôtel de Ville au TAP par la rue Grimaux que Zo Prod avait investie. Et nous arrivons devant le « plus grand établissement culturel de "la plus petite des grandes villes de France" » (le Monde)


Et je confirme : l'architecte a livré un très bel ouvrage. La charte graphique, en plus, est à la hauteur. Mais, faute d'invitation, nous sommes conviées à évacuer la plupart
des lieux. Il est dix-neuf heures et le feu d'artifice est dans 3 heures. Nous décidons de dîner puis d'aller à l'avant-première du film de Laurent Cantet « entre les murs » au Cinéma du Théâtre (maintenant il faut dire TAP Cinéma). Mais voilà, aujourd'hui les dieux sont contre nous, 20heures sonnent au clocher de Notre Dame la Grande et le café n'est pas encore arrivé sur la table. Dommage. Il fait frais maintenant. Nous retournons au TAP, il nous reste deux heures et demie à tuer.




Les fauteuil du lieu sont tout à fait confortables et nous jouons au casse-tête chinois que nous a donné le service com'. Miss C. me donne une leçon magistrale. Dehors, c'est l'heure des vidéo projections sur les parois de verre. Très chouette, mais c'est l'heure d'aller me mettre en place pour le «geste pyrotechnique» de la grande passerelle.






J'enfourche mon pédélec (nouveau mot à mon vocabulaire) et hop ! 3 minutes après je suis en place rue de la Roche.
Avantage d'être grande : je m'appuie sur un mur pour faire des photos.


A noter : la Ville a installé des appuis de stationnement rue de la Marne, juste devant le bâtiment. Peut-être un peu juste en capacité de stationnement ? Mais ce n'est pas tous les jours l'inauguration...Dernière chose : à vélo, alors que la circulation est interdite dans tout le centre ville, après le feu d'artifice je demande gentiment au monsieur si je peux quand même passer et il me dit oui. Cool ! L'avenue de Nantes pour moi toute seule pendant que les voitures sont bloquées par les barrières ! Que du bonheur ! Finalement, pas si pathétique cette soirée...

mercredi 3 septembre 2008

Sonate d’automne#Animato


Et voilà, c’est la rentrée. Tout le monde est bien là : finies les balades dans un Poitiers déserté. Les voitures sont revenues, d’un seul coup, comme un nuage d’étourneaux. Et là, on sait que c’est la rentrée. L’été se termine sans qu’on en ait vu le commencement. Il pleut et le moment de faire les courses de rentrée.
Dans mes achats il y a :
- un panier arrière pour le marché –j’ai prévu de rédiger un texte sur
« comment faire son marché ».
- Un casque (enfin ! dirait ma môman) avec ses petites led clignotantes dans le dos.
- Une tige de selle en carbone : à vrai dire çà n’était pas indispensable mais gagner 150 grammes ne peut pas faire de mal quand j’alourdis le véhicule avec ses accessoires. Mais surtout, elle est mieux réglable et j’ai enfin trouvé la bonne position de selle pour être confortablement installée.

Coût total de l’opération : environ 80€ je ne m’en tire pas si mal.

Hier soir, je suis allée au cinéma au Théatre. J’ai vu Versailles , le film de Pierre Schoeller un film puissant, avec un scénario très abouti et, à mon sens, une happy end inutile. La réalité dépasse de tellement la fiction…et ce film est une belle fiction servie par des acteurs justes et dominée par la présence de Max, l’enfant qui joue Enzo et Guillaume Depardieu. En clair, allez le voir. Par ici un extrait



En sortant du ciné, le temps d’une petite bière avec une copine, et voilà qu’il pleut. Des embruns bretons. Pour le retour à la maison, je vais devoir tester mon poncho. Il s’agit de celui que j’utilise pour la randonnée pédestre : il est équipé de manches et sa forme permet de porter un sac à dos. Ce qui m’arrive souvent puisque je promène mon ordinateur portable régulièrement dans mon dos. Mais je suis une chanceuse ! Au moment où nous décidons de partir, la pluie cesse et je n’ai même pas besoin de vêtement de pluie. Et j’en suis contente : je peux m’arrêter rue de la Marne pour photographier les essais de lumière du TAP. A ce sujet, je suis verte ! Si, si ! Toutes les places pour l’inauguration ont été distribuées en moins de deux heures vendredi dernier ! Il me restera le feu d’artifice….



jeudi 28 août 2008

Pistes cyclables


Pas besoin de faire le tour de l'Europe à vélo comme vocivelo, pour constater que Poitiers n'est pas la capitale de la Petite Reine électrique ou non. Le message de Mago8 sur son blog est un retour d'expérience révélateur. Qui a traversé Strasbourg ou Grenoble, a une bonne idée de ce qu'est une ville qui privilégie le vélo.
Autre signe : même si la CAP vante ses 51 km de bandes cyclables, il n'en existe aucun plan et renseignement pris, il n'est pas prévu qu'il en existe. Nos édiles seraient-ils honteux ? Craindraient-ils que cyclistes et non cyclistes aient la preuve imprimée de leur sensation quotidienne, à savoir que la circulation à vélo à Poitiers est plus un slogan politique qu'une réalité ?
Poitiers, capitale de la piste cyclable à sortie improbable sinon dangereuse, s'est dotée de quelques centaines de mètres supplémentaires cet été...à sortie improbable et circulation potentiellement dangereuse.


Je citerai celle de la rue Jean Jaurès dont d'autres ont déjà parlé, mais aussi celle du boulevard Solférino. Voilà bien une brillante idée ! A priori, j'applaudissais des deux mains.
Ce boulevard qui monte depuis la gare est aussi l'un des accès principaux au centre ville, donc il est très fréquenté par les automobilistes et les bus.

Imaginez la scène : une cycliste, même assistée électriquement, çà ne va pas si vite et la file de voitures piaffant de tous ses pneus grogne dans son dos, et retient ses cylindres et son agacement. La tension se dénoue pour l'automobiliste à l'occasion d'un dépassement plus ou moins scabreux, qui lui, ne fait qu'accroître la tension de la cycliste. A ce point là de l'histoire, une piste cyclable boulevard Solférino est une bénédiction.

Eh bien non ! Vous allez dire que je râle beaucoup dans ce message, mais si un blog ne servait pas à ça aussi, çà serait sans intérêt.
Voilà une piste cyclable sur le trottoir, mur à droite, rue à gauche. Mais pas moyen de partager cet espace avec un piéton, encore moins plusieurs : pas assez large. Le coup du démarrage en côte à vélo, c'est pas marrant. Je rappelle qu'à vélo je me déplace, je ne fais pas mon entretien sportif.
Et la sortie au virage est somme toute épique. Surtout si on veut poursuivre en face, toujours boulevard Solférino mais à contre-sens cette fois. Je trouve l'idée intéressante mais sa réalisation me laisse perplexe compte tenu qu'à cet endroit il y a aussi la sortie du parking du Tap qui vient par la droite. Promis, j'essaye après le 6 septembre, peut-être même ce jour-là...

Pendant tout l'été je me suis demandée ce que je devais faire arrivée au croisement de la rue de la Marne, face au sens interdit de la rue Boncenne. Depuis quelques jours, je sais que je peux, soit descendre la rue de la Marne (pour moi, c'est d'un intérêt modeste) ou monter rue de la Marne, devant le TAP pour reprendre la rue E. Grimaud. Pour le coup, je savoure un accès facilité place Charles de Gaulle.


Pour finir ma rogne sur les pistes cyclables en pointillé, dans un seul sens, à sortie dangereuse, etc, de Poitiers, il me reste à mentionner que certains automobilistes considèrent la piste cyclable comme un espace de stationnement. Bon, le dimanche matin au Couronneries, que les pistes de la rue de Nimègues soient colonisées par les voitures, ce n'est pas agréable, mais la largeur de la voie permet une circulation presque normale.

Je parle plutôt de certaines pistes de Buxerolles, dans les quartiers pavillonnaires. On peut , au choix, rayer la carrosserie de la voiture, ou circuler hors de la piste cyclable. Décidément, les automobilistes vont se sentir agressés.


En clair, en terme de circulation urbaine à vélo, Poitiers doit faire beaucoup mieux.

lundi 25 août 2008

Soyons clair



Puisque je rends compte de ma vie sociale avec mon vélo, je vais aborder mes sorties nocturnes. Vous l'avez compris, depuis qu'il est entré dans ma vie, je me sers de lui pour toutes les occasions. Et la ville de Poitiers m'a permis d'expérimenter la balade vespérale. Une première fois au Conservatoire, pour assister à un concert du Quatuor Habanera et de David Krakauer. Superbe soirée où un quatuor de saxophones partageait la scène avec un clarinettiste, pointure de la musique klezmer. Programme magnifique ! La salle était enthousiaste, comme moi.



La seconde fois était samedi dernier pour les Nuits Romanes et un spectacle qu'on peut qualifier de multimédia dans la mesure où il était composé de slam, de danse et de vidéoprojection. Çà avait l'air bien. Pour tout dire, la presse annonçait un début de spectacle à 21h30....






...J'avais donné rendez-vous à quelques amies, dont Miss Celie.
Pour ceux qui se demandaient si on se connaissait...

Mais la photo est trompeuse, elle ne fait que tenir le vélo. Il n'est même pas question qu'elle monte dessus !


En fait, le spectacle par lui même n'a commencé qu'à 22h45. Je travaillais le lendemain et j'ai jeté l'éponge peu après 23h. Dommage... mais, sur le site de Coccinelle il y a de très belles images et même une vidéo.



Voici le moment de mettre en avant un point négatif de mon cher vélo.
L'éclairage qui est livré avec et qui contient une lampe à incandescence de quelques watts en 36 volts, est largement insuffisant. J'ai essayé de photographier le halo produit, mais pour être honnête, mon appareil rend très mal compte du médiocre faisceau jaunâtre. A peine suffisant pour être visible, c'est carrément maigre pour éclairer la route. Dans la liste de mes prochains achats, il va y avoir une lampe à led comme celle qui équipe les Vélib' à Paris : même en plein jour, la lumière est très visible. Je vais mener l'enquête et je vous tiendrai informés. Dernier truc, j'ai piqué le gilet fluo obligatoire de ma voiture. C'est d'une esthétique discutable, mais on est franchement plus visible.

mercredi 13 août 2008

Au mois d'août, Poitiers roule cool



Comme le dit la une de Centre Presse du mardi 12 août, le vélo électrique "çà monte". Et pas que les côtes...

Le journal y consacre une page spéciale, dont voici un extrait.




Je reprends juste le boulot. Et malgré la météo capricieuse, j'ai repris mes trajets "électrocycliques".


Une chose me ravit à Poitiers au mois d'août : il n'y a personne dans les rues. Pas d'automobiliste pressé ou grognon, pas d'embouteillage, et les nouvelles pistes cyclables du centre ville entrent en service progressivement. Bref : Poitiers à vélo pendant les vacances, c'est que du bonheur. A moi de passer entre les gouttes de cette pluie qui nous fait arriver l'automne en avance...

mardi 5 août 2008

c'est les vacances

Mon beau vélo est dans son garage, tranquille. La saison est propice aux longs voyages. Promis, dès mon retour je m'y remets. En attendant, je vous propose un lien intéressant :

le site de l'agglomération de Poitiers met en ligne un calculateur de temps de parcours

de quoi vous convaincre que le vélo est un moyen de transport performant. Et avec l'assistance électrique, si on ne gagne pas beaucoup de temps, on fait tout de même moins d'efforts !

je vous souhaite un bel été !


lundi 21 juillet 2008

Les automobilistes


Il me semble que l’été est une bonne période pour parler des sujets qui fâchent : l’ambiance est plus décontractée. Sachant que nous sommes tous multimodaux, entendez nous nous déplaçons tous alternativement avec plusieurs moyens de transport, nous sommes tous à un moment ou un autre la caricature que nous dénonçons. Je vais donc essayer de décrire la relation cycliste-automobiliste sans forcer le trait.

Un premier point : d’une façon générale, les poitevins sont agréables et courtois au volant. Pas forcément très prompts à la décision, mais c’est la contrepartie à cette douceur pictave. Cependant, il faut bien reconnaître qu’il y a quelques « cas ». Les plus dangereux au volant pour la cycliste que je suis devenue, sont –sans ordre hiérarchique- les vieux, les parisiens, et les brûleurs de feux rouges, qui sont dangereux pour tout le monde, eux.

Dans la catégorie des vieux, je place toutes les personnes qui ne regardent pas dans leurs rétros, qui n’écoutent pas le monde qui les entoure, et qui ont un angle de vision aussi rétréci qu’un pull lavé à 60°. Ce sont des personnes qui ont une perception atrophiée du flux de circulation et qui vont vous couper la route parce qu’entre le moment où vous traversez le carrefour et le moment où ils vous perçoivent, il y a un laps de temps plutôt long.
Comme vous le constatez, être vieux n’est finalement pas une question d’âge.


Les parisiens sont ceux dont les plaques d’immatriculation terminent par 75, 77, 78, 91, 92, 93, 95. Cependant, on peut toujours craindre un francilien dissimulé dans une voiture immatriculée en 86 ! Ceux-là estiment que le vélo est un nuisible, ralentisseur de circulation, malgré le faible encombrement sur la voie qui permet de le coller contre le trottoir pour être sûr de l’immobiliser.
Ce sont les mêmes qui vous coupent la route par la droite parce que vous attaquez une côte.
Et enfin, mais c’est une généralité : les brûleurs de feux rouges. La surprise qu’occasionne mon vélo électrique pour les tenants de cette catégorie, est sa vitesse au démarrage. D’accord ce n’est pas une Ferrari ou un avion à réaction, mais c’est tout de même plus rapide qu’un vélo à propulsion exclusivement humaine. Et aux carrefours, les pressés qui passent au feu rouge sont tout surpris de me trouver sur leur trajectoire plus tôt qu’ils ne le pensaient. Pourtant, sachant cela je prends mon temps après le passage au feu vert !

Bilan : quand vous êtes automobilistes, rappelez-vous mes frères du piéton ou du cycliste que vous fûtes quelques temps auparavant !

mardi 1 juillet 2008

Les jardins de Bux
un peu de poesie dans un monde de brutes

L'avantage quand on se déplace lentement, car je n'ai pas la volonté d'aller vite mais seulement d'aller, c'est que l'on profite du paysage, et aussi des odeurs.
Me voici donc maintenant avec une batterie éduquée, le soleil brille,
la température est douce : le trajet s’annonce pour le mieux.
Je ne vous ai pas raconté comment, après avoir scruté le plan de la ville, j'ai finalement déniché un itinéraire en or ! C'est une petite rue qui grimpe en partant de la Vincenderie, et se faufile entre des murs fleuris. Une ruelle où les voitures n'existent presque pas et qui se termine sur une piste cyclable. Un bonheur !
Et le matin, avant que la chaleur n'ait tout écrasé, les rosiers embaument. Les chats se prélassent au milieu de la rue. Bien sûr, çà et là un chien jappe sur mon passage presque silencieux. Même pas peur ! Plus loin, je bifurque dans vers le quartier des castors. Je longe des pavillons bien propres qui s'enroulent autour d'une place ombragée et fleurie. Les clôtures sont basses et les jardins s'offrent au regard.

Le mardi, c'est le jour du marché à Bux et les dames se retrouvent sur le chemin, papotent, tout en tirant leur panier à roulette. Plus loin, une autre lessive sa barrière. Ici comme ailleurs, le pvc fleurit autour des maison, dommage...Et maintenant, nous voilà à la saison des tilleuls. Le parfum est délicat le matin, entêtant le soir. Je pédale en souplesse, le sourire au lèvres. Un instant de petit bonheur simple avant les tracas du boulot.



A mes copines qui me disent ne pas vouloir faire de sport comme moi, je réponds : non seulement maintenant que je suis en harmonie avec la batterie je ne fais plus d'effort et mon vélo file avec un petit sifflement caractéristique du moteur électrique, mais en plus je profite de quelques instants sans souci. Y a pire, non ?
Bilan : le vélo électrique, çà rend poète.

jeudi 26 juin 2008

Europe#2 ou l’éducation d’une batterie

la côte est tout de même à 10%Ce matin, un doute m’étreint : quand j’ai rangé le vélo au garage hier soir, la batterie affichait –à l’arrêt- deux petits voyants un peu pâles sur les six de l’indicateur. Avec aussi peu d’énergie, vais-je arriver au boulot ? Suis-je bête ! C’est un vélo à assistance électrique, donc, même sans électricité, je peux pédaler donc avancer ! Bien sûr, c’est une nouvelle inconnue : soit un vélo de 28kg, +moi, quelle sera ma fatigue à pédaler jusqu’à mon travail ? Et surtout, ai-je assez d’électricité pour faire l’ascension de l’avenue de l’Europe ? Je parie sur l’absence d’usage du moteur pendant toute la descente de l’avenue de Nantes pour m’assurer la côte de l’avenue de l’Europe.

J’ai bien lu le mode d’emploi : ma batterie lithium demande à être "éduquée". Avant de produire ses meilleures performances, elle doit subir plusieurs cycles de charge-décharge complète. Entendez : vous devez attendre qu’elle soit complètement vide avant de la recharger. Et qui dit complètement vide, dit plus de moteur, hum, hum.

Et voilà comment on s’y prend.

C’est ainsi, l’esprit un peu sombre, sous un ciel pas vraiment plus clair même si la pluie n’est pas annoncée, que je m’élance dans la circulation matinale. RAS jusqu’au pont Le Nain. Je ne suis pas fière du tout à l’approche de l’avenue de l’Europe. Feu vert.



le bas de l'avenue de l'Europe

Allez, j’y vais ! Je pousse sur les pédales. Bien sur l’indicateur est sur « empty », mais je suis engagée, je continue. Advienne que pourra…Et pourra pas beaucoup…à mi-pente, alors que rugissent dans mon dos les tigres sous les moteurs carrossés, le voyant s’éteint : çà y est je suis à sec. Et, pour le coup, les 28kg du vélo, +moi se sentent très fort dans les mollets ! Je ne m’obstine pas longtemps. J’ai fait le choix d’un mode de transport, pas d’une discipline sportive. Je monte sur le trottoir et je pousse à pied. C’est sûr, ce matin je serai en retard au travail. Je ne remonte sur mon bicycle qu’après le faux plat de la résidence Mozart. Je suis juste rouge brique, dégoulinant de sueur. Comme je ne suis pas une « vraie »fille, je n’ai pas l’annexe de ma salle de bain dans mon bureau. Et encore moins une garde-robe de rechange. Çà va être une matinée d’enfer ! A ma pause déjeuner, je me précipite au magasin pour acheter un déo, c’est le minimum vital.

Mes collègues arborent un sourire légèrement moqueur. Cela fait un petit moment que je leur vante les avantages du vélo électrique et mon passage à l’acte !

Bilan : le vélo à assistance électrique sans assistance électrique, c’est possible, mais faut aimer suer !

lundi 23 juin 2008

Le retour

Ma journée de travail s’est achevée et la météo est clémente. Ce qui est rare en ce moment. Je m’en vais donc tester le trajet du retour. Je n’ai plus beaucoup de batterie, çà c’est sur. En reste-t-il suffisamment pour m’assurer une montée de l’avenue de Nantes confortable ? Le trajet est déjà plus sympathique : rue des quatre cyprès, rue des deux communes.

La circulation est très agréable : peu de voitures et c’est en descente. J’arrive au carrefour du pont Le Nain sans encombre. J’ai même pu regarder les maisons fleuries sur le chemin. Le feu est bien pratique, pas de risque majeur. Il faut de nouveau traverser la place Jean de Berry et la Porte de Paris.


Je m’élance et traverse sans problème. Les voitures sont sages ce soir. Le feu est rouge Porte de Paris et je vais tester mon moteur avec mon premier démarrage en côte. C’est cool : le feu passe au vert, j’appuie sur la pédale et le moteur s’enclenche. Les automobilistes sont surpris de la vitesse à laquelle je traverse le carrefour !

Et l’avenue de Nantes s’offre à moi !
Bien que le témoin de charge m’indique qu’il n’y a plus de courant, en fait il en reste. Me voici donc, pédalant gentiment. Les dépassements des voitures sont moins « hargneux » qu’avenue de l’Europe ce matin. J’arrive au feu rouge du carrefour avec la rue de la roche. Pas de problème pour le redémarrage. Pourtant je ne suis pas encore très sure de moi sur ce vélo. Dernière inquiétude : la traversée de l’avenue de Nantes à Condorcet.
Et là encore tout se passe sans encombre.
Bilan de ma journée cycliste : je suis convaincue. J’ai trouvé mon nouveau moyen de transport pour aller travailler. Quand j’aurai trouvé le bon itinéraire du matin, ce sera le top. Un doute subsiste : existe-t-il cet itinéraire ? Compte tenu de l’investissement que je viens de faire, il vaudrait mieux que je le trouve ; parce qu’avoir dépensé autant d’argent pour le laisser au garage, çà m’agacerait.

mardi 17 juin 2008

Mon premier trajet

C’est le grand jour ! Aujourd’hui c’est décidé,

j’y vais avec le vélo. La pluie a bien voulu cesser pour cette nouvelle expérience. J’ai répété le trajet dans ma tête pendant des heures cette nuit. Je suis toute excitée. Comment va se passer mon intégration dans la circulation ? Comment vais-je réussir la traversée de la Porte de Paris où je dois quitter la voie des bus et changer de file pour aller à gauche me préparer au contournement de la tour Jean de Berry ? Enfin et surtout, va-t-il grimper les 10% de la côte de l’avenue de l’Europe ? Me voilà partie.


Je file en descente avenue de Nantes. Tout va bien. Il est 9 h 10 et la circulation automobile me laisse largement le temps de prendre mes

marques. Le couloir de bus est très agréable : il met les voitures à bonne distance. Le bus qui me dépasse est très courtois, et le changement de file à la Porte de Paris se passe sans encombre. Je suis aux aguets, mes oreilles sont précieuses pour « sentir » la circulation. Je contourne tranquillement la tour Jean de Berry, je m’offre le luxe de remonter la file de voitures pour m’arrêter devant le feu, je suis super bien placée pour m’engager sur le pont Le Nain. C’est à partir de là que la Grande Question va trouver une réponse : comment va se passer la côte de l’avenue de l’Europe ? Cher lecteur, je ne maintiens pas le suspens plus longtemps : mon premier passage avenue de l’Europe est une aventure.

J’appuie sur les pédales en vitesse 1. Le moteur répond et je mouline. La voie ne permet pas un dépassement facile pour les voitures et je sens la pression dans mon dos. C’est un vélo à assistance électrique, pas un cyclomoteur : je commence à avoir bien chaud et à sentir les cuisses qui peinent. Je vais à deux à l’heure. Mon témoin de batterie indique clairement que je tire sur les réserves.


Me voilà enfin sur la piste cyclable…et la batterie indique « empty ». Je peux témoigner que jusqu’à la hauteur de la résidence Mozart, il y a un faux plat redoutable après la côte que je viens de grimper. Pour mon premier passage avenue de l’Europe, j’ai séché la batterie ! En dehors de ce passage, l’essai est concluant. J’arrive comme au boulot, toute contente de ma performance mais quand même en sueur. Sentir une file de voitures impatientes dans mon dos çà n’a pas été très agréable et si je dois vider la batterie chaque jour, çà devient moins intéressant. Il faut étudier un itinéraire alternatif. Mais lequel ?

samedi 14 juin 2008

Le voilà, mon beau vélo

J’ai privilégié un achat de proximité. Les pièces sont fabriquées en Chine, certes, mais le vélo est assemblé à Montamisé. Rendez vous est pris, je vais l’essayer. La prise en main est facile. Il a 6 vitesses. Il est équipé d’un capteur de couple. Autrement nommé P.A.S. ce système, situé dans le pédalier, mesure votre effort et adapte en permanence l’assistance fournie par le moteur.
Résultat : plus de souplesse et d’autonomie. Comme je ne sais rien faire sans générer de mini-catastrophe, je déraille et un orage éclate ! Je remets la chaîne en place (heureusement que j’ai été une môme casse-cou). La pluie cesse quand je reviens à mon point de départ. On regarde le problème de chaîne. De toute façon, ce vélo n’est pas le mien. Le mien est tout emballé dans son plastique bulle. Je rédige mon chèque et on le charge dans la voiture.


Je l’ai immédiatement équipé d’un panier avant et d’un écarteur de danger.
Après avoir consulté sur le net de nombreux forums de cyclistes en ville, ce petit investissement de 7,5€ se révèle un vrai trésor. C’est simple, quand je roule avec, les automobilistes s’écartent réellement pour me dépasser. Quand je l’oublie, s’ils pouvaient me rouler dessus, ils le feraient. Comme quoi, un bout de plastique orange d’une trentaine de centimètres peut tout changer…Il ne me reste plus qu’à trouver un casque qui ne soit pas trop bariolé et d’une forme acceptable.

Ce sera l’objet d’un prochain voyage, à vélo, chez le marchand d’accessoires.

mercredi 4 juin 2008

Comment le problème se pose

L’équation à résoudre : aller de l’avenue de Nantes à la Pépinière tous les matins et en revenir tous les soirs en dépensant le moins d’énergie possible et dans un temps raisonnable.

Première hypothèse : les transports en commun. Ex-parisienne, je suis une utilisatrice convaincue du bus. Mais il faut bien admettre que mon équation poitevine ne trouve pas sa solution avec Vitalis. Pour mon trajet, je dois emprunter deux bus : le 7 ou le 11 combiné au 2. Synchroniser les deux trajets est un sport en soi ! Surtout quand, comme moi, on quitte le travail aux environs de 19h30. J’ai essayé, je le jure, et çà n’est définitivement pas satisfaisant : j’en ai eu assez de mettre une heure pour parcourir 3km en transport en commun. Ceci dit, ça reste un pis-aller.

Deuxième hypothèse : le co-voiturage. Compte tenu du nombre de mes collègues qui passent chaque matin par l’avenue de Nantes pour aller au travail, il devrait y avoir un gisement de trajets. L’efficacité n’est pas prouvée là non plus. Comme je ne travaille ni à heures fixes, ni à jours fixes, gérer le planning du co-voiturage est un vrai casse-tête. Et pour tout dire, çà n’est pas encore rentré dans les mœurs.

Troisième hypothèse : le vélo. Et pour tout dire, j’ai renoncé à mon premier trajet. J’attendais que les vélos à assistance électrique se démocratisent. On y est.

mardi 3 juin 2008

là où tout commence

Et voilà ! Le prix du pétrole augmente, le climat général "écolo-écono" m'a convaincue : je vais au travail à vélo. J'en vois déjà parmi vous qui grimacent. Car qui connait Poitiers sait qu'à moins de travailler et habiter sur la même rive du canyon, une telle décision promet sueur et douleurs. Commencer sa journée de boulot par une douche et un changement intégral de vêtements, ya plus cool. C'est décidé, je me mets au vélo électrique. Ce blog est le journal de ma vie avec mon nouveau compagnon. J'espère qu'il s'enrichira des expériences des uns et des autres sur ce sujet.