jeudi 28 août 2008

Pistes cyclables


Pas besoin de faire le tour de l'Europe à vélo comme vocivelo, pour constater que Poitiers n'est pas la capitale de la Petite Reine électrique ou non. Le message de Mago8 sur son blog est un retour d'expérience révélateur. Qui a traversé Strasbourg ou Grenoble, a une bonne idée de ce qu'est une ville qui privilégie le vélo.
Autre signe : même si la CAP vante ses 51 km de bandes cyclables, il n'en existe aucun plan et renseignement pris, il n'est pas prévu qu'il en existe. Nos édiles seraient-ils honteux ? Craindraient-ils que cyclistes et non cyclistes aient la preuve imprimée de leur sensation quotidienne, à savoir que la circulation à vélo à Poitiers est plus un slogan politique qu'une réalité ?
Poitiers, capitale de la piste cyclable à sortie improbable sinon dangereuse, s'est dotée de quelques centaines de mètres supplémentaires cet été...à sortie improbable et circulation potentiellement dangereuse.


Je citerai celle de la rue Jean Jaurès dont d'autres ont déjà parlé, mais aussi celle du boulevard Solférino. Voilà bien une brillante idée ! A priori, j'applaudissais des deux mains.
Ce boulevard qui monte depuis la gare est aussi l'un des accès principaux au centre ville, donc il est très fréquenté par les automobilistes et les bus.

Imaginez la scène : une cycliste, même assistée électriquement, çà ne va pas si vite et la file de voitures piaffant de tous ses pneus grogne dans son dos, et retient ses cylindres et son agacement. La tension se dénoue pour l'automobiliste à l'occasion d'un dépassement plus ou moins scabreux, qui lui, ne fait qu'accroître la tension de la cycliste. A ce point là de l'histoire, une piste cyclable boulevard Solférino est une bénédiction.

Eh bien non ! Vous allez dire que je râle beaucoup dans ce message, mais si un blog ne servait pas à ça aussi, çà serait sans intérêt.
Voilà une piste cyclable sur le trottoir, mur à droite, rue à gauche. Mais pas moyen de partager cet espace avec un piéton, encore moins plusieurs : pas assez large. Le coup du démarrage en côte à vélo, c'est pas marrant. Je rappelle qu'à vélo je me déplace, je ne fais pas mon entretien sportif.
Et la sortie au virage est somme toute épique. Surtout si on veut poursuivre en face, toujours boulevard Solférino mais à contre-sens cette fois. Je trouve l'idée intéressante mais sa réalisation me laisse perplexe compte tenu qu'à cet endroit il y a aussi la sortie du parking du Tap qui vient par la droite. Promis, j'essaye après le 6 septembre, peut-être même ce jour-là...

Pendant tout l'été je me suis demandée ce que je devais faire arrivée au croisement de la rue de la Marne, face au sens interdit de la rue Boncenne. Depuis quelques jours, je sais que je peux, soit descendre la rue de la Marne (pour moi, c'est d'un intérêt modeste) ou monter rue de la Marne, devant le TAP pour reprendre la rue E. Grimaud. Pour le coup, je savoure un accès facilité place Charles de Gaulle.


Pour finir ma rogne sur les pistes cyclables en pointillé, dans un seul sens, à sortie dangereuse, etc, de Poitiers, il me reste à mentionner que certains automobilistes considèrent la piste cyclable comme un espace de stationnement. Bon, le dimanche matin au Couronneries, que les pistes de la rue de Nimègues soient colonisées par les voitures, ce n'est pas agréable, mais la largeur de la voie permet une circulation presque normale.

Je parle plutôt de certaines pistes de Buxerolles, dans les quartiers pavillonnaires. On peut , au choix, rayer la carrosserie de la voiture, ou circuler hors de la piste cyclable. Décidément, les automobilistes vont se sentir agressés.


En clair, en terme de circulation urbaine à vélo, Poitiers doit faire beaucoup mieux.

lundi 25 août 2008

Soyons clair



Puisque je rends compte de ma vie sociale avec mon vélo, je vais aborder mes sorties nocturnes. Vous l'avez compris, depuis qu'il est entré dans ma vie, je me sers de lui pour toutes les occasions. Et la ville de Poitiers m'a permis d'expérimenter la balade vespérale. Une première fois au Conservatoire, pour assister à un concert du Quatuor Habanera et de David Krakauer. Superbe soirée où un quatuor de saxophones partageait la scène avec un clarinettiste, pointure de la musique klezmer. Programme magnifique ! La salle était enthousiaste, comme moi.



La seconde fois était samedi dernier pour les Nuits Romanes et un spectacle qu'on peut qualifier de multimédia dans la mesure où il était composé de slam, de danse et de vidéoprojection. Çà avait l'air bien. Pour tout dire, la presse annonçait un début de spectacle à 21h30....






...J'avais donné rendez-vous à quelques amies, dont Miss Celie.
Pour ceux qui se demandaient si on se connaissait...

Mais la photo est trompeuse, elle ne fait que tenir le vélo. Il n'est même pas question qu'elle monte dessus !


En fait, le spectacle par lui même n'a commencé qu'à 22h45. Je travaillais le lendemain et j'ai jeté l'éponge peu après 23h. Dommage... mais, sur le site de Coccinelle il y a de très belles images et même une vidéo.



Voici le moment de mettre en avant un point négatif de mon cher vélo.
L'éclairage qui est livré avec et qui contient une lampe à incandescence de quelques watts en 36 volts, est largement insuffisant. J'ai essayé de photographier le halo produit, mais pour être honnête, mon appareil rend très mal compte du médiocre faisceau jaunâtre. A peine suffisant pour être visible, c'est carrément maigre pour éclairer la route. Dans la liste de mes prochains achats, il va y avoir une lampe à led comme celle qui équipe les Vélib' à Paris : même en plein jour, la lumière est très visible. Je vais mener l'enquête et je vous tiendrai informés. Dernier truc, j'ai piqué le gilet fluo obligatoire de ma voiture. C'est d'une esthétique discutable, mais on est franchement plus visible.

mercredi 13 août 2008

Au mois d'août, Poitiers roule cool



Comme le dit la une de Centre Presse du mardi 12 août, le vélo électrique "çà monte". Et pas que les côtes...

Le journal y consacre une page spéciale, dont voici un extrait.




Je reprends juste le boulot. Et malgré la météo capricieuse, j'ai repris mes trajets "électrocycliques".


Une chose me ravit à Poitiers au mois d'août : il n'y a personne dans les rues. Pas d'automobiliste pressé ou grognon, pas d'embouteillage, et les nouvelles pistes cyclables du centre ville entrent en service progressivement. Bref : Poitiers à vélo pendant les vacances, c'est que du bonheur. A moi de passer entre les gouttes de cette pluie qui nous fait arriver l'automne en avance...

mardi 5 août 2008

c'est les vacances

Mon beau vélo est dans son garage, tranquille. La saison est propice aux longs voyages. Promis, dès mon retour je m'y remets. En attendant, je vous propose un lien intéressant :

le site de l'agglomération de Poitiers met en ligne un calculateur de temps de parcours

de quoi vous convaincre que le vélo est un moyen de transport performant. Et avec l'assistance électrique, si on ne gagne pas beaucoup de temps, on fait tout de même moins d'efforts !

je vous souhaite un bel été !