dimanche 23 novembre 2008

Comment le problème se pose #2



Donc, vous l'avez compris, je m'apprête à récidiver dans le vélo à assistance électrique. J'avais un peu délaissé ce blog, autant par manque de choses à raconter que par un léger état mélancolique.
Voilà ce moment passé. Il pleut, il fait froid, il y a du vent...et j'ai commandé mon nouveau vélo.

Pour arriver à ce résultat, j'ai posé de nouveau l'équation du trajet domicile-travail en focntion de mon expérience avec mon précédent bovelo.

En ce qui concerne l'itinéraire, rien n'a changé : pas de bus supplémentaire pour me permettre d'aller au boulot en moins de 45 minutes pour 4km (j'irais aussi vite à pieds).

Par contre, en ce qui concerne le vélo, j'ai maintenant une idée plus nette de ce dont j'ai envie. Tout d'abord, un vélo moins lourd. Le véloscoot était dans une bonne catégorie (28kg) mais il y a encore plus léger sur le marché. Cela pour me permettre de l'utiliser sans assistance si j'ai envie : sur du plat ou de côtes à faible pente, même si, à Poitiers ce n'est pas si fréquent. Ensuite, une assistance un peu plus "pêchue". Enfin, maintenant que j'ai pris goût au vae et au déplacement à vélo, un vélo qui me permette de faire un peu de tourisme. La batterie doit être amovible, parce que je ne peux pas brancher le vélo dans ma cave, ce qui exclut les Sparta pour qui j'ai un faible et qui ont une excellente réputation. N'est-ce pas Arnaud ?

Ces données étant posées, le paramètre prix lui n'est plus le même du tout. Pour remplir les conditions que je viens d'énumérer, je suis obligée de presque doubler la mise...ce qu'intellectuellement je peux envisager puisque je suis convaincue par le mode de transport ; ce que mon banquier, ce redoutable castrateur de rêves, n'est pas prêt à me laisser faire.

Mais je suis une fille chanceuse. Une inattendue rentrée d'argent m'a permis de passer à l'acte. Et....Tantantan ! voici le nouvel objet de mon désir :


J'espère qu'il sera à la hauteur de mes ambitions...et du prix ! Il s'appelle Kalkhoff Tasman 8G, il est allemand, il a un moteur Panasonic, il pèse 20kg, il a un cadre de 53 (contre 51 pour le veloscoot, et je mesure près d'1,80m), il coûte 1920 € livré chez moi.

La contrainte, c'est qu'il n'y a pas de revendeur à moins de 400 km de Poitiers (Dijon ou Toulouse). Je prends le pari qu'il ne va pas me lâcher, et puis je suis à Dijon presque toutes les 6 semaines, pour une révision, çà devrait suffire.
Je l'ai commandé sur internet en Allemagne. J'aurai pu le faire venir d'Angleterre, mais il y avait une différence de prix d'environ 80 € en faveur de l'Allemagne. 80 € que je vais immédiatement utiliser pour acheter 2 antivols sérieux. Et maintenant, c'est juré, JE NE LAISSERAI PLUS MON VELO SANS ATTACHE A UN POINT FIXE c'est la loi N°1 du cycliste en ville.

Forte de mon expérience, je frémis quand je lis des internautes qui racontent qu'ils laissent leur vélo avec un anti-vol de roue. Pour les arrêts minutes, disent ils. Mais c'est précisément en de telles circonstances que mon véloscoot a été volé, en moins d'une minute et quasi sous mes yeux !
La commande est passée, je vais faire la tournée des assurances. Parce que maintenant, plus question de ne pas être assurée contre le vol. J'ai déjà des tarifs de compagnies. Dès que j'ai fait le tour, promis, je fais un tableau comparatif pour vous donner une idée de ce qui se fait sur le marché.

dimanche 9 novembre 2008

Tout ce que j'ai perdu...


Voilà un mois que l'objet de ce blog a disparu. Je n'ai, il fallait s'y attendre, aucune nouvelle. Aucune réapparition même vandalisé. Je viens de passer un mois à mesurer tout ce que j'avais perdu en me faisant voler mon vélo.

Déjà, j'ai perdu 1000 €. Ce n'est pas rien, surtout pour mon compte en banque déjà déflaté avant la crise des subprimes. Et je ne crois pas que le gouvernement va voler à mon secours...

Mais surtout, j'ai perdu le sentiment de liberté qui s'était imposé à moi, une nouvelle liberté de mouvement : à vélo on va partout, quand on veut, sans la contrainte de l'heure du bus. Une liberté accrue par le fait que je ne prenais plus la voiture pour les transports urbains. Quand je passe à la pompe, çà torture ma fibre éconoécolo...

J'ai aussi perdu un "bien-être" : je faisais chaque jour quarante minutes de vélo sans effort violent. C'est une activité régulière assez équilibrante. En plus, je trouve que çà me donnait un bon moral...à moins que ce soit le vol qui l'ait violemment fait baisser.
Dernier dégât colatéral : je n'ai plus à communiquer d'expérience, partager des informations avec des pédélecteurs.

C'est décidé : je vais en acheter un autre. Oui, à l'entrée de l'hiver ! Comme quoi je suis convaincue !
J'ai idée que quelques billets vont suivre qui reflèteront mes interrogations.