dimanche 8 mars 2009

Isabelle va au marché


Il y a longtemps que je pensais écrire un billet sur le marché. Pour deux raisons : la première, c'est que j'aime faire le marché, la deuxième, c'est que c'est encore mieux à vélo. Et là, ce n'est pas qu'une question de conviction : j'attache mon vélo dans le marché, à une barrière (fixe bien sûr), derrière le stand d'un marchand de pommes. Je ne gêne personne, mon vélo est bien attaché, je dis bonjour au monsieur, et je vais faire mes emplettes.
Essayez de faire çà avec une voiture !


Et ce dimanche matin, à 10H30, l'avenue de Nantes est un désert. Je file, seule pour une fois et c'est un vrai bonheur d'avoir la rue pour soi toute seule.








Aujourd'hui, c'est la journée internationale des femmes et les femmes du Collectif 8 mars de Poitiers traversent les allées en chantant et distribuant des tracts. L'occasion est trop belle, voici quelques photos.















Le retour est plus délicat, chargée de mes course que je suis, avec un fort vent latéral puis de face, qui souffle en rafale. J'utilise à plein mon panier arrière et j'ai un sac à dos en complément. Celui-ci est bien pratique : j'y mets mon casque et mes gants pendant que je fais mes courses.
En remontant l'avenue de Nantes, je me fais dépasser par un groupe de cyclistes (des sportifs, ceux-là) qui me lancent un joyeux "bonjour". En face s'en vient une femme à vélo comme moi : même casque, même panier. Nous nous regardons, nous nous reconnaissons : comme moi elle a une petite batterie sous la selle. Nous n'avons pas le temps de nous faire un signe, mais le regard est suffisant : nous appartenons toutes deux au genre qui circule à vélo électrique.

C'est dimanche, alors de retour à la maison, je me prépare un petit plat. Aujourd'hui, au menu : pigeonneau roti et chou rouge cuit aux pommes, raisins et noix. Elle est pas belle la vie ?