Il me semble que l’été est une bonne période pour parler des sujets qui fâchent : l’ambiance est plus décontractée. Sachant que nous sommes tous multimodaux, entendez nous nous déplaçons tous alternativement avec plusieurs moyens de transport, nous sommes tous à un moment ou un autre la caricature que nous dénonçons. Je vais donc essayer de décrire la relation cycliste-automobiliste sans forcer le trait.
Un premier point : d’une façon générale, les poitevins sont agréables et courtois au volant. Pas forcément très prompts à la décision, mais c’est la contrepartie à cette douceur pictave. Cependant, il faut bien reconnaître qu’il y a quelques « cas ». Les plus dangereux au volant pour la cycliste que je suis devenue, sont –sans ordre hiérarchique- les vieux, les parisiens, et les brûleurs de feux rouges, qui sont dangereux pour tout le monde, eux.
Dans la catégorie des vieux, je place toutes les personnes qui ne regardent pas dans leurs rétros, qui n’écoutent pas le monde qui les entoure, et qui ont un angle de vision aussi rétréci qu’un pull lavé à 60°. Ce sont des personnes qui ont une perception atrophiée du flux de circulation et qui vont vous couper la route parce qu’entre le moment où vous traversez le carrefour et le moment où ils vous perçoivent, il y a un laps de temps plutôt long.
Comme vous le constatez, être vieux n’est finalement pas une question d’âge.
Un premier point : d’une façon générale, les poitevins sont agréables et courtois au volant. Pas forcément très prompts à la décision, mais c’est la contrepartie à cette douceur pictave. Cependant, il faut bien reconnaître qu’il y a quelques « cas ». Les plus dangereux au volant pour la cycliste que je suis devenue, sont –sans ordre hiérarchique- les vieux, les parisiens, et les brûleurs de feux rouges, qui sont dangereux pour tout le monde, eux.
Dans la catégorie des vieux, je place toutes les personnes qui ne regardent pas dans leurs rétros, qui n’écoutent pas le monde qui les entoure, et qui ont un angle de vision aussi rétréci qu’un pull lavé à 60°. Ce sont des personnes qui ont une perception atrophiée du flux de circulation et qui vont vous couper la route parce qu’entre le moment où vous traversez le carrefour et le moment où ils vous perçoivent, il y a un laps de temps plutôt long.
Comme vous le constatez, être vieux n’est finalement pas une question d’âge.
Les parisiens sont ceux dont les plaques d’immatriculation terminent par 75, 77, 78, 91, 92, 93, 95. Cependant, on peut toujours craindre un francilien dissimulé dans une voiture immatriculée en 86 ! Ceux-là estiment que le vélo est un nuisible, ralentisseur de circulation, malgré le faible encombrement sur la voie qui permet de le coller contre le trottoir pour être sûr de l’immobiliser.
Ce sont les mêmes qui vous coupent la route par la droite parce que vous attaquez une côte.
Bilan : quand vous êtes automobilistes, rappelez-vous mes frères du piéton ou du cycliste que vous fûtes quelques temps auparavant !