dimanche 5 octobre 2008

Alerte vol

Et voilà ! Mon bô vélo s'est envolé. Le terme n'est pas exagéré. Je me suis arrêtée au tabac des Couronneries, pendant 3 minutes hier soir. Le vélo avait son antivol, mais comme il n'y a pas de point d'attache place de Provence, il a suffi qu'un ou deux bonshommes le portent pour qu'il disparaisse. Du coup, j'ai fait le tour des commerces et j'ai constaté qu'il n'y avait pas d'endroit où fixer un vélo à proximité des commerces, alors qu'il y a un grand parking pour les voitures ! Certes, cet espace est aussi utilisé par le marché du dimanche, mais il devrait être possible de placer quelques point d'attache vélo à une distance raisonnable, non ?

Du coup j'ai passé ma soirée au commissariat, et la fête des Expressifs avait tout de suite moins de charme à mes yeux. J'ai noyé ma tristesse avec un énorme Quick burger ! On compense comme on peut, et j'avais même pas le coeur à boire un coup tellement j'étais triste !

Donc, si vous croisez un véloscoot en ville avec le N° VSMISBS01080026, c'est le mien et vous pouvez le signaler à la police. J'ai un espoir minime qu'il soit retrouvé, bien qu'une fois la batterie vide, mon ou mes voleurs ne pourront pas le recharger. Je vous tiendrai au courant de la suite des événements, à savoir l'assurance.

samedi 4 octobre 2008

Belle rencontre

Je ne sais pas si vous allez me croire, mais je trouve qu'il y a de plus en plus de vélos électriques en ville. Je croise des matra, des gitane, et d'autres que je ne connais pas. En fait, il y a les vélos disponibles à la vente localement. Au passage, je signale le reportage sur France3 sur l'essor du marché du vélo électrique dans la région. Parfois, nous nous faisons des signes de reconnaissance entre cyclistes, voire nous discutons.

Le vélo électrique comme nouveau vecteur de lien social ?





Un mien ami musicien m'avait donné rendez-vous dans un café du centre-ville pour boire un verre. Je savais le bonhomme cycliste, je le découvre électro-cycliste pendant son travail. Comme c'est ce qui nous a réuni ce jour là, nous causons musique, instrument, partitions, enfin de tout ce que deux musiciens peuvent discuter. Nous avons beau jouer des instruments très éloignés l'un de l'autre, des répertoires différents, nos expériences se mélangent dans une passion partagée. Nous passons un excellent moment sur la terrasse, protégés du grain breton qui s'abat sur la ville. Fin de l'intermède : nous devons retrouver nos bureaux respectifs et profiter de l'accalmie momentanée. Et là, nous commençons à discuter de nos vélos, leurs caractéristiques, leurs performances, enfin, vous imaginez. Pour finir on se les prête pour faire un essai comparatif sur la place du marché, nous voilà comme des gamins à faire des figures sur le parvis. Je ne sais pas si à dix ans je faisais çà ! Nous échangeons quelques commentaires de conclusions et nous quittons ensemble, mais chacun sur son vélo, la place, la terrasse, et ce joli moment.