Hier soir, mon vélo et moi avons rejoint des copines à l'Espace Mendès-France pour assister à une performance électro-musico-visuelle.
Pour info, le point de stationnement vélo est à l'angle de la rue Le Coq.
Michel Prat a fait danser des bulles virtuelles dans le planétarium, tout en produisant une musique électronqiue. J'ai trouvé beaucoup de poésie et d'humour à ce spectacle. Une de mes amies, s'est quant à elle, "ennuyé au delà de l'imaginable". Comme quoi... Moi j'ai beaucoup aimé l'univers des possibles proposé par les bulles en mouvement ; y compris l'apparition, dans cet univers sphérique, d'un cube qui a semé le désordre chez les rondes. Mais, à fréquenter une grosse boule multicolore, il y a perdu ses arrêtes. Petit à petit, à force de rebonds, il s'est transformé en bulle. Une bulle de couleur différente, mais bulle quand même.
Bon d'accord, j'admets que je suis particulièrement sensible à la création électronique. Je me prépare maintenant aux promenades électro-accoustiques du mois d'octobre en relisant Pierre Schaeffer...
Maintenant, à grimper deux fois la rue de la chaîne chargée comme u n baudet (du Poitou) en plus de mes trajets habituels, l'assistance électrique du vélo était un peu souffreteuse au retour. A moins que ce ne soit moi... En tous cas, j'étais contente d'arriver chez moi et de me mettre au lit après un si joli moment.